![]() ![]() Les modifications du rappel douloureux avec le temps et les facteurs modifiant cette mémoire sont nombreux et peuvent dépendre soit de faits biologiques, de facteurs de personnalité ou de culture la mémorisation de la part contextuelle et émotionnelle est plus durable que la part nociceptive posant la question d’un stockage différentiel de la part somatique et émotionnelle avec des liens entre souffrances psychique et physique. La mémoire explicite s’explore à travers la comparaison des descriptions verbales de la douleur pendant l’événement aigu et de façon différée. La mémorisation consciente d’un fait douloureux aigu et de son contexte est le thème de recherche le plus habituel. L’imagerie cérébrale permet de comprendre toutes les redondances anatomiques mises en jeu pour une douleur réelle, imaginée ou suggérée. Le conditionnement à la douleur est un phénomène automatique qui met en jeu des boucles amygdaliennes. Les bases biologiques du stockage sont nombreuses à tous les niveaux du transport de la douleur, du récepteur périphérique au cortex. ![]() La mémoire douloureuse n’a pas la même signification pour un biologiste qui fait allusion aux phénomènes de plasticité neuronale, pour le psychanalyste qui pense aux traumatismes affectifs de l’enfance, pour le neuropsychologue qui essaiera de disséquer les mémoires de la douleur en boîtes cognitives différentes, conscientes ou préconscientes ou pour le rééducateur confronté aux douleurs fantômes, véritable résurgence de douleurs passées et oubliées. ![]()
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